Pour la plupart d'entre nous, se lancer dans la généalogie, c'est aller à la recherche de ses propres ancêtres. La plupart des recherches généalogiques commencent donc par ... une recherche au sein de sa propre famille :

• Rassembler tous les papiers de famille: livrets de mariage, faire-part de naissance, mariage, décès, testaments, actes de partage, photos, etc... que souvent le hasard a protégé de la destruction.
• Interroger ses parents, grands-parents, oncles et tantes ; persévérer même s'ils commencent par dire qu'ils ne savent rien : il est très rare qu'en causant avec eux, on n'apprenne pas quelque chose d'utile.

Cela permet, sans trop d'efforts, de retrouver la trace de ses grand parents et parfois même arrière-grands-parents.

Ensuite, ... il faut sortir du cadre familial, et tenter de reconstituer les liens familiaux sur base d' actes officiels, qui lorsqu'ils ont été conservés, peuvent pour la plupart être consultés dans les archives de l'État.

Grâce aux informations consignées au moment de la naissance, du mariage ou du décès de vos ancêtres, vous allez pouvoir lentement remonter dans le temps :

S'il vous recherchez des informations contenues dans des actes postérieurs à 1910, vous devez vous rendre ou écrire au Service de l'Etat civil de la commune où vous supposez que la personne que vous cherchez est née, mariée ou décédée, pour demander une photocopie de l'acte que vous recherchez. Ces copies sont généralement délivrées contre paiement.

Un acte de décès, par exemple, indiquent souvent l'âge du défunt, sa profession, l'origine des parents, son lieu de naissance, s'il était veuf ou marié, le degré de parenté, l'âge et la fonction des témoins, etc... Les actes de l'Etat civil vous font donc découvrir chaque fois une nouvelle génération.

Les dispositions de la loi protégeant la vie privée ne facilitent pas toujours la tâche du généalogiste qui essaie de rertouver des informations récentes, surtout si ces informations ne concernent pas ses ascendants directs.

A partir du 1er janvier 2025, les actes de décès ne deviendront publics qu'après un délai de 75 ans au lieu de 50 ans jusqu'à présent, du moins en ce qui concerne les actes dressés avant le 31 mars 2019. Les conditions d'actes non publics deviennent en outre plus sévères.

Au XIXème et XXème siècle (jusque vers 1910), les registres de l'état civil constituent la source d'information la plus importante : ils comportent les actes de naissance (avec mention du nom et de l'âge des parents), les actes de mariage (avec mention du nom des conjoints et de leurs parents) et les actes de décès (avec mention de l'âge du défunt, sa profession, l'origine des parents, son lieu de naissance, s'il était veuf ou marié, ... ). Ces actes peuvent être consultés en ligne sur le site https://agatha.arch.be/search/genealogie/.

Si l'on veut encore remonter dans le temps, il faut se tourner alors vers les registres paroissiaux qui apparaissent vers 1600. Au début, ils ne comportent que peu de renseignements : nom du père sans mention de la mère lors d'un baptême, nom du défunt sans autres précisions... Il faut donc beaucoup de patience, et souvent de la chance, pour parvenir à retrouver la trace de ses ancêtres. Une copie des registres paroissiaux est également conservée auprès des Archives de l'Etat.

Afin de garder une vue d'ensemble de l'avancement des recherches, il est impératif de bien consigner les informations collectées, et de les rassembler d'un manière logique.

Le SCGD a conçu quelques formulaires (cliquez ICI pour plus d'informations) afin de vous faciliter le travail. Un bon logiciel informatique pourra également s'avérer indispensable.

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