GENEALOGIE PRATIQUE

GENEALOGIE DESCENDANTE

En remontant graduellement dans le temps à la recherche de nos ancêtres, tôt ou tard nos travaux s'arrêteront : il suffit en effet que les registres d'une paroisse aient été détruits pour rendre impossible le passage vers une génération antérieure.

Mais parfois, nos recherches nous font découvrir un ancêtre particulier : celui qui, le premier, a porté notre nom, un personnage historique, l'ancêtre commun d'une branche généalogique florissante....

C'est le moment, alors, de se lancer dans une deuxième forme de recherche généalogique, la rédaction d'une généalogie descendante: essayer de reconstituer toute la descendance d'une personne particulière, pour arriver aux descendants contemporains encore en vie.

Ici aussi, nos travaux croiseront le travail d'autres généalogistes, ou bien un jour nous serons amenés à publier le résultat de nos recherches.

Afin de faciliter la lecture et l'échange des données, une numération standardisée a également été mise en place. Nous vous conseillons de l'utiliser dans toutes vos rédactions et publications :

• Pour les auteurs de BRANCHE, de RAMEAU ou de TIGE, on procédera de même en indiquant de façon précise: l'endroit où cet auteur sera repris comme chef de file de l'un ou de l'autre à ce dernier endroit, la place où cet auteur figure initialement
• Le chef de file d'une génération sera toujours indiqué par ces mots: "qui suit en ... ", écrits après son nom dans la génération précédente.
• Pour les auteurs de branche, rameau ou tige, on écrira : "repris en...". Cette indication comporte le chiffre romain de la génération avec un exposant "bis" ou "ter", "quater", etc... pour les auteurs qui sont frères ou soeurs de l'aîné de la lignée.

La présentation d'une généalogie descendante permet d'indiquer les parrains et marraines, les témoins, mais aussi la situation sociale détaillée, les faits intéressants de la vie de l'individu ou du couple, etc...bref, tout ce qui peut faire revivre un peu ces personnages dans le décor de leur vie quotidienne, privée, publique ou professionnelle, qu'il est bon d'évoquer aussi dans leur contexte historique et social. Tout cela, évidemment, accompagné d'une iconographie sélectionnée et de références aux preuves et documents reconnus.

Il convient de ne pas oublier de dresser une table alphabétique des patronymes et si possible celle des toponymes.

A titre d'exemple, voici un extrait de la généalogie des FOURMANOIR d'Ath, parue dans l'Intermédiaire des Généalogistes (n° 365, pp. 243-245) :

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